Le Chant des Oiseaux

Au détour d’un jardin sonore, les animaux s’éveillent : cygnes et rossignols, grillons et coucous, poules et coqs bavards… Tous trouvent leur place dans cette ménagerie musicale, miroir de la nature rêvée par les compositeurs d’hier et d’aujourd’hui.

Les oiseaux d’abord, messagers légers et mystérieux, chantent leurs plaintes et leurs joies : le cygne blanc d’Arcadelt, le grillon malicieux de Josquin, le rossignol tendre de Bousset, ou encore les volières chatoyantes de Mozart. Leurs voix résonnent dans les jeux de l’orgue, s’enlacent à la flûte, se mêlent au chant.

Puis surgit la basse-cour, pleine de vie et de malice, où coqs et poules se répondent en un théâtre burlesque.

Enfin, la campagne déploie son calme et sa fraîcheur. Sous les tilleuls ou dans le silence des bois, les chants pastoraux invitent à la rêverie, à la simplicité des paysages et des échos d’autrefois.

L’orgue, tantôt soliste, tantôt complice, se fait forêt sonore, instrument d’imitations et de métamorphoses. Il conduit l’auditeur dans un voyage où le jeu devient poésie, et où la nature, recréée par la musique, reprend vie comme aux heures les plus heureuses des jardins royaux.