Amsterdam 1600

Beurnevésin, Église

Dimanche 1er mai 2022, 17h

 

25 CHF
Moins de 16 ans: gratuit
AVS: 5 CHF de rabais
AI, étudiants et apprentis: moitié prix
Carte Culture: moitié prix
Ouverture des caisses 45 minutes avant l’heure du concert

 

ETIENNE BAILLOT  orgue et clavicorde

Sweelinck, Praetorius, Scheidemann, Schildt et Dowland

 

I- A l’orgue
Jacob Praetorius 1586-1651 Hambourg
– Christum wir sollen loben schon (A solis ortus cardine) ’

Heinrich Scheidemann c.1595-1663 Hambourg
– Mio cor, se vera sei Salamandra, d’après un motet de Felice Anerio

Samuel Scheidt 1587-1654 Halle
– Warum betrübst du dich, mein Herz SSWV 106 (9 Versets)

Jan Pieterszoon Sweelinck 1562-1621 Amsterdam
– Fantasia IX, in G Ré Do Si La Sol Fa# Sol Mi Fa# Sol

II- Au clavicorde
Jan Pieterszoon Sweelinck
– Von den Fortuna werd ich getrieben (Engelse Fortuyn)

John Dowland 1563-1626 Londres
– Semper Dowland, semper dolens (Pour le Luth)

Heinrich Scheidemann
– Pavana Lachrymae, d’après John Dowland
– Galliarda & Variatio in d

III- A l’orgue
Jan Pieterszoon Sweelinck
– Psalm 116 : J’ayme mon Dieu, car lors que j’ay crié
– Ricercar del nono tono Mi Si Ré La Fa Mi

 

La vaste et lumineuse Oude Kerk d’Amsterdam résonne encore des concerts donnés presque quotidiennement voici plus de quatre siècles par Jan Pieterszoon Sweelinck, qui en fut longtemps le fécond organiste. En ce début de l’Âge d’or néerlandais, celui qu’on a appelé « l’Orphée d’Amsterdam » ou « le faiseur d’organistes » bénéficiait par-delà les frontières d’une très grande notoriété en tant que compositeur, virtuose, improvisateur et pédagogue. Sa musique, vocale ou instrumentale, témoigne de la curiosité qu’il manifestait pour tout ce qui était composé en Europe à cette époque, avec une science raffinée mêlée de chaleureuse humanité. Les nombreux élèves qu’il forma, souvent allemands, porteront haut et loin le flambeau, tenant des postes importants à Hambourg, Hanovre, Wolfenbüttel, Halle, Magdeburg, Altenburg, et jusqu’à Copenhague, Stockholm, Dantzig, Königsberg ou Varsovie. A leur tour ils nourriront et transmettront le précieux héritage, jusqu’à Bach.

Sitôt installé l’orgue de Beurnevésin a fait parler de lui pour ses couleurs sonores originales et bien trempées, mais aussi pour la qualité de son toucher et le dynamisme de son vent. Une telle délicatesse se retrouve également dans le clavicorde, dont Etienne Baillot a largement participé à la redécouverte. L’acoustique de Beurnevésin sert particulièrement bien cet Instrument très dynamique, devenu incontournable dans la formation des claviéristes, pianistes y compris.

 

Etienne Baillot s’est formé à l’orgue et au clavecin aux Conservatoires de Strasbourg et Paris, où il a obtenu plusieurs hautes récompenses. Précédemment organiste aux Blancs-Manteaux à Paris et organiste-assistant à la Chapelle royale du Château de Versailles, il vit aux côtés du grand orgue historique de la Collégiale de Dole, un instrument mythique, de renommée mondiale. Il a enseigné l’orgue aux conservatoires de Dole et Chambéry. Sa recherche est surtout centrée sur les répertoires musicaux des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, vivifiée par une solide pratique du continuo et par une connaissance approfondie des instruments anciens. C’est ainsi qu’il participe activement au mouvement actuel de redécouverte du clavicorde